À VENDRE : Aéroport de Lyon-Saint-Exupéry

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Après la privatisation partielle de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, c’est au tour de Lyon-Saint-Exupéry de céder 49,9% du capital de sa société Aéroports de Lyon sur 60% que détient l’État. Ce qui équivaut à plus de 300 millions d’euros. Le prochain de la liste est déjà en vente sur Ebay, il s’agit de l’aéroport Nice Côte d’Azur.

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Le mot d’ordre, renflouer les caisses de l’État français en crise, avec pourquoi pas des avantages comme de nouvelles lignes aériennes avec Shanghai ou Pékin. Le prix s’explique aisément, l’aéroport de Lyon compte 8,5 millions de personnes qui y ont transité l’année dernière. Il est classé deuxième aéroport régional de France contre 7,5 millions pour Toulouse-Blagnac et 11,5 millions à Nice Côte d’Azur. En 2013, l’aéroport de Lyon a capitalisé un total de 158  millions d’euros tandis que Nice a engrangé 222 millions d’euros et Toulouse 120 millions d’euros.

Toulouse-Blagnac un hub international. La première privatisation qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, est celle de Toulouse dont l’État vient de céder 49,9 % de sa participation pour 308 millions d’euros au canadien SNC-Lavalin, qui s’est associé pour l’occasion à deux partenaires chinois, dont  FPI, qui est l’actionnaire de référence de China Aircraft Leasing Company. Ce coûteux projet prévoit de faire un nouveau point d’entrée en France depuis la Chine, avec des promesses de flux conséquents, passant de 7,5 millions en 2013 à 18 millions de passagers en 2030.

L’aéroport de Nice est aussi sur la liste du gouvernement (dont il possède 60 %), comme le dispose le projet de loi Macron sur l’activité et la croissance. Mais le maire UMP de Nice Christian Estrosi, souhaite organiser un référendum local. Contrairement à son homologue lyonnais, ce dernier aspire secrètement, voir ce précieux patrimoine rester aux mains de l’État.

Paroles de Renard.

Big Volpone

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